PSYCHOTHÉRAPIE

La psychothérapie, un soin proposé par le psychothérapeute.

La psychothérapie est un travail psychique thérapeutique qui vise à prendre en charge la souffrance psychique, les troubles psychiatriques et/ou les troubles psychosomatiques.

J’ai créé un espace personnalisé, chaleureux et apaisant où je vous accorderai une écoute attentive et bienveillante.

La psychothérapie, soigner la souffrance psychique.

Différentes rencontres m’ont conduite vers ce chemin qui est d’accompagner les personnes dans leur souffrance, afin de les aider à cicatriser leurs blessures psychiques.

Nous savons qu’un choc peut gĂ©nĂ©rer une blessure corporelle, engendrant une souffrance physique.
De même, un événement affectivement douloureux, en fonction de la sensibilité de la personne, peut causer une blessure psychique, source de souffrance émotionnelle.

Aussi, il faut savoir que ce qui est traumatique, ce n’est pas obligatoirement un choc survenu qu’une seule fois. Le plus souvent, il s’agit d’une répétition de situations vécues affectivement comme douloureuses.

Des soins nécessaires.

Nous savons qu’une blessure corporelle peut guĂ©rir spontanĂ©ment avec le temps, mais pas toujours. Le bon sens nous fait dire qu’il est nĂ©cessaire de prendre en compte une blessure grave et qu’il est dangereux de l’ignorer.
Pourtant, ce bon sens semble disparaître pour les blessures psychiques.

En effet, le rĂ©flexe automatique, instinctif, est de vouloir se dĂ©barrasser de la souffrance en tentant de l’oublier.
Cette fuite nous fait alors entrer en résistance contre la souffrance.

A l’inverse, lorsque l’on accepte de l’accueillir et de l’Ă©prouver, on l’affronte et on la confronte. Autrement dit, lorsque l’on Ă©prouve la souffrance, on la combat. Et ce combat va permettre Ă  la souffrance de s’apaiser, et ainsi de nous libĂ©rer mentalement et physiquement.
C’est ce que nous appelons le « lâcher-prise » ou « la rĂ©silience ».

« Guérir est comme croître : un travail que font le corps et la psyché. »  P.-C. Racamier (Le génie des origines, 1992).

Le travail de psychothérapie est rendu possible par la verbalisation.

« N’est-il pas important de laisser aux gens le temps d’être tristes, et n’est-il pas important de les écouter sans les faire taire ? » P.-C. Racamier (ibid.)

En effet, nous constatons souvent une amélioration des symptômes, après que le patient ait pu reconnaitre et exprimer ce qui le fait souffrir.

Le thĂ©rapie proposĂ©e consiste Ă  pouvoir observer, identifier, ressentir, accueillir pleinement ses Ă©motions, ainsi que lever toutes les rĂ©sistances, pour que la souffrance puisse, petit Ă  petit, s’apaiser.
C’est un travail d’intĂ©gration d’une rĂ©alitĂ© douloureuse qui permet, progressivement, son acceptation.

Le patient, véritable acteur de sa prise en charge, est ainsi accompagné par le thérapeute dans la guérison de ses blessures.

 

Principes de la psychothérapie proposée :

Je propose Ă  mes patients un travail d’introspection et d’Ă©laboration.

L’introspection dĂ©signe l’activitĂ© mentale qui consiste Ă  « regarder Ă  l’intĂ©rieur » de soi.
Il s’agit d’une observation de sa vie intĂ©rieure, c’est-Ă -dire de ses propres pensĂ©es et Ă©motions, conscientes et inconscientes.
L’introspection permet d’acquĂ©rir une connaissance de soi.

Le travail d’Ă©laboration est une action de prĂ©parer mĂ»rement, par un lent travail de l’esprit, une transformation psychologique.

Le patient, acteur de sa thérapie.

La psychothérapie est un travail psychique effectué par le patient, et par son entourage pour les enfants de moins de 16 ans.
Le rôle du thérapeute est d’accompagner le patient dans ce travail. Il ne peut se substituer au rôle du patient, qui reste l’acteur principal de sa psychothérapie.

Le patient a la connaissance de ce qui se passe en lui. C’est donc lui qui détient les réponses à ce qui lui pose problème.
Bien sûr, en raison des résistances inconscientes, cette connaissance peut être masquée.
Le thérapeute, lui, a la connaissance de la psychiatrie. Les concepts psychologiques sont des outils pour aider le patient à trouver les réponses qui se trouvent en lui.

 

Engagement en thĂ©rapie  « Le psychothĂ©rapeute Ă©coute le patient et se dĂ©mĂŞle l’embrouillement »
Photo by Ssstocker

La prise en compte des émotions tient une place centrale dans la thérapie.

L’enjeu de la psychothérapie est de comprendre la menace émotionnelle afin de résoudre ce qui pose problème, grâce à un travail d’investigation.
Quand un problème manifeste se pose, nous cherchons à approfondir, à investiguer, à comprendre ce qu’il se passe à un niveau non manifeste plus profond.
Nous recherchons à éclaircir pourquoi ce problème apparent est-il là, qu’est-ce qui le conduit à se manifester.
Autrement dit, notre objectif est de donner du sens à ce qu’il se passe, Ă  ce qui se joue.

La rĂ©ponse Ă  ce qui pose problème est toujours individuelle et personnelle. Il n’existe pas de rĂ©ponse gĂ©nĂ©rale ni immĂ©diate au sens d’un problème.
Pour découvrir les réponses, il est donc important de pouvoir prendre son temps.

Ainsi, la psychothérapie que je propose s’oriente vers la compréhension de la souffrance du patient à travers ses symptômes.
Il s’agit d’écouter les symptômes, ce qu’ils ont à nous dire.
La participation de l’entourage, et notamment de ses parents, à la compréhension de ce qui se joue pour l’enfant, du sens pour lui, est indispensable.

La peur du changement.

Un changement qui Ă©chappe Ă  la volontĂ© consciente peut tromper le patient en lui faisant croire que l’origine de ce qui lui pose problème serait exclusivement de nature neurobiologique.
Une impossibilité à changer, malgré une intense volonté, peut aussi traduire la présence de résistances inconscientes au changement.
En effet, il arrive souvent que le changement soit, pour des raisons inconscientes et masquées, autant désiré que craint.
Le blocage ressenti peut être lié à un inconvénient inconscient au changement, à une fonction protectrice du trouble qui ne peut pas être levée pour le moment.
Nous devons donc au préalable identifier cette résistance pour pouvoir la désamorcer.