Cicatrisation d’une blessure psychique.

Cicatrisation d’une blessure psychique.

Face Ă  une blessure psychique, le symptĂ´me psychiatrique – et parfois organique – exerce Ă  la fois une fonction protectrice et destructrice.

En effet, tout se passe comme si le symptôme colmatait la plaie psychique, permettant ainsi de la masquer.
Mais, en mĂŞme temps, le symptĂ´me entrave le processus de cicatrisation. Ainsi, la fonction protectrice du symptĂ´me a un certain prix Ă  payer.

On peut comparer le symptĂ´me psychiatrique de la blessure psychique Ă  la fibrine de la blessure corporelle.

Concernant les plaies corporelles, on voit parfois apparaĂ®tre une substance jaunâtre – appelĂ©e fibrine – qui vient combler la plaie et empĂŞcher la cicatrisation.
Pour que la plaie puisse se refermer, l’infirmier doit impĂ©rativement enlever la fibrine, par exemple de façon mĂ©canique, en grattant la plaie. En effet, cette phase de dĂ©tersion est indispensable pour permettre la phase dite de bourgeonnement puis, en dernier lieu, la phase d’Ă©pidermisation qui permet la cicatrisation.

De même, pour qu’une plaie psychique se referme, il faut pouvoir « gratter » la plaie.
C’est en parlant de ce qui fait mal que l’on gratte une plaie psychique, et qu’ainsi on permet sa cicatrisation.

 

trouver un apaisement après une blessure psychique
Apaisement de la souffrance.
Photo by Jeremy Bishop.