La mort questionne tout ĂŞtre humain, et le suicide interpelle encore davantage.
La mort et le suicide, présents dans la vie de bien des personnes vivant avec une maladie psychique et celles de leurs proches, n’en restent pas moins difficiles à aborder, y compris avec les professionnels du champ médical et social.
Confier ses idées suicidaires peut faire craindre une hospitalisation sous contrainte.
Les patients qui ont pensé au suicide décrivent l’abîme de souffrance sans porte de sortie dans lequel ils se sentent plongés.
Alors, pour les proches et les professionnels, comment faire la part des choses entre ce que vit la personne en détresse et ce que la situation suscite en eux ? Quelles sont les pistes qui s’offrent pour leur éviter de se laisser submerger par leurs propres inquiétudes ?
Puis, la lente remontée pour retrouver du sens, et reprendre goût à la vie.
C’est un vécu intime, mais notre société entière est questionnée par ceux qui ne trouvent plus de raisons de vivre.
Le suicide reste pourtant tabou. Peut-être parce qu’il nous touche en profondeur. Peut-être parce qu’il nous place face à nos propres tensions internes.
Devant cette problématique, les patients concernés, leurs familles et les professionnels se sentent souvent bien seuls et parfois démunis.
Il faut donc toujours rappeler que parler peut sauver.
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