Trouble dépressif : du mal-être à la maladie.
Le trouble dépressif est de façon indéniable un fardeau. Cependant, il reste insuffisamment considéré.
Des Ă©tudes de santĂ© publique objectivent un phĂ©nomène en augmentation. L’indicateur utilisĂ© est l’Épisode dĂ©pressif caractĂ©risĂ© (EDC).
Les rĂ©sultats montrent qu’une personne sur dix environ a vĂ©cu un trouble dĂ©pressif au cours de l’annĂ©e 2017.
Les personnes identifiées les plus à risques sont les femmes, en particulier entre 35 et 44 ans, les personnes âgées de moins de 45 ans, les personnes au chômage ou sans activité professionnelle, les personnes divorcées ou veuves, ainsi que les personnes ayant de faibles revenus.
De plus, on observe une augmentation de la fréquence de la dépression depuis 2010.
On sait que 35 % à 45 % des arrêts de travail ont pour motif un trouble dépressif.
Parmi la population active, on relève un taux de prĂ©valence de la dĂ©pression de 8,2 %. La dĂ©pression toucherait lĂ aussi deux fois plus les femmes que les hommes. Les secteurs d’activitĂ© les plus touchĂ©s seraient l’hĂ©bergement et la restauration, mais aussi les activitĂ©s financières et d’assurance.
Les études montrent également l’augmentation de la demande de soins pour des troubles anxieux.
Ainsi, ces rĂ©sultats plaident en faveur d’un renforcement des dispositifs de soins. Il s’agit en particulier de favoriser la prĂ©vention et la prise en charge ciblant les personnes les plus vulnĂ©rables et les secteurs d’activitĂ© les plus touchĂ©s.
Source issue du site : santementale.fr