A propos de la santé mentale et des troubles psychiques :

La situation des personnes souffrant de troubles psychiques en France est préoccupante. La demande de soins est en augmentation constante. Notamment, en ce qui concerne les troubles anxiodépressifs, les psycho-traumatismes, les troubles du comportement, les addictions.
Ces troubles appartiennent aux causes principales de morbidité et de mortalité. En effet, selon l’OMS, 1 personne sur 4 est touchée par des troubles psychiques à un moment de sa vie.

Or, la prévention et les interventions précoces sont insuffisantes et les diagnostics trop tardifs. Les ruptures de parcours sont trop nombreuses. Ces ruptures entraînent une détérioration des trajectoires de soins et de vie. L’insertion sociale et l’accès à une vie active et citoyenne correspondant aux capacités et aux choix des personnes sont largements insuffisants. Enfin, la stigmatisation liée aux troubles psychiques est encore très prononcée.

Le contexte est marqué par des inégalités importantes dans l’offre de soins et de professionnels, avec des réponses hétérogènes mises en œuvre par les territoires.

Il convient de prêter une attention particulière aux populations les plus vulnérables. Notamment les enfants, adolescents et jeunes, les personnes âgées, les populations en précarité sociale, les personnes en situation de handicap, les familles nécessitant un accompagnement à la parentalité, ou encore les personnes placées sous tutelle ou curatelle.

La feuille de route de la santé mentale et de la psychiatrie.

La feuille de route de la santé mentale et de la psychiatrie s’inscrit en cohérence avec les objectifs de la stratégie nationale de santé. Ses axes majeurs d’action sont le repérage et la prise en charge précoce des troubles psychiques, ainsi que la prévention du suicide.

Cette feuille de route a comme objectif l’amélioration des conditions de vie, de l’inclusion sociale et de la citoyenneté des personnes vivant avec un trouble psychique. Elle a aussi pour objectif l’amélioration de l’accès aux soins et aux accompagnements.
Ces objectifs ne seront possibles qu’à travers une approche transversale de la politique de santé mentale et dans une dynamique d’autonomisation.

La présentation d’un plan global décline 37 actions selon trois axes :

• D’abord, promouvoir le bien être mental, repérer précocement et prévenir la souffrance
  psychique, prévenir le suicide ;
• Ensuite, garantir des parcours de soins coordonnés et soutenus par une offre en psychiatrie
  accessible, de qualité et diversifiée ;
• Enfin, améliorer les conditions de vie et d’inclusion sociale, ainsi que la citoyenneté des
  personnes en situation de handicap psychique.

Source issue du site : solidarites-sante.gouv.fr